Le week-end du 15 et 16 juillet 2017, mon épouse et moi, nous nous sommes échappés de l’Ile de France. Nous avons passé 2 jours à Vendôme pour voir les Promenades photographiques. Cette petite ville est située à environ 150 km de Paris à l’ouest de Blois. Elle n’a, en soi, rien d’extraordinaire. Si ce n’est que tous les ans des bénévoles organisent depuis déjà plusieurs années un festival photos. Il est appelé tout simplement : Promenades photographiques. Ce doux nom laisse à penser que vous allez découvrir un ensemble d’œuvres artistiques de premier choix. Pour tout vous dire, il n’en est rien de mon point de vue. Je ne dis pas qu’ils n’ont pas d’intérêt bien au contraire car elles permettent de montrer la condition humaine pour un certain nombre d’entre elles. Les travaux réalisés par des étudiants d’écoles photographiques internationales pour ma part, je les aurais rapprochés du festival de Perpignan relatif au photojournalisme. Quand on entend « Promenades Photographiques », je m’attends plus à une promenade bucolique à travers des

Plusieurs hôtes de renom sont passés ou ont vécu en ce lieu maintenant très connu du monde entier. Mais je crois que si un de ces personnages ne s’y était pas posé les 70 derniers jours de sa vie, la notoriété du village ne serait probablement pas au rendez-vous. Je pense que vous devinez… Vous avez trouvé ? Je parle d’Auvers-sur-Oise. Vincent Van Gogh Le 20 mai 1890, un jeune néerlandais nommé Vincent Van Gogh y débarque et dans sa douce folie, il y réalisera 70 tableaux tous plus célèbres les uns que les autres avant de se tirer une balle dans la tête et trépasser deux jours plus tard le 29 juillet 1890. Vincent naît le 30 mars 1853 au Pays Bas dans la petite ville de Groot-Zunderf (facile à prononcer, non ? 😉 ). Il est issu d’une famille bourgeoise qui œuvre déjà dans le domaine artistique. Il s’essaie au commerce de l’art mais se refuse à le voir comme une marchandise. Vincent découvre alors en 1880 la peinture et

Après une visite dans un jardin japonais pas très loin de Cholet (ici), nous avons profité de ce court séjour pour faire un détour par Villandry. On ne présente plus le château et surtout ses Jardins à la Française. Un peu d’histoire Avant d’être ce qu’il est, Villandry s’appelait Colombiers et c’était une forteresse médiévale. Nous sommes alors au XIème siècle. En 1532, Jean Breton alors ministre des finances de François 1er, rachète la forteresse. Il en fait ce qu’elle est aujourd’hui mais ce n’est qu’en 1639 qu’il acquiert son nom : Villandry. Plusieurs propriétaires vont se succéder et donner au château des arrangements particuliers. Il faudra attendre la période entre 1908 et 1918 pour que les jardins renouent avec le style renaissances et ses jardins à la française. Je ne peux pas dire que ce ne soit pas joli, beau, mignon (je ne sais même pas quel qualificatif utiliser) mais je ne suis pas fan non plus. Tout est tiré au cordeau, rien ne dépasse, tout est millimétré, en un

Effectivement, compte tenu de la période, il vaut mieux rester zen ! Et le jardin de Maulévrier s’y prête assez bien. Mais avant d’aborder la visite proprement dite qui sera principalement en images, remontons un peu dans le temps. La famille Colbert de Maulévrier fait construire une demeure sur les ruines d’un château féodal au XVIIe siècle. La famille Bergère rachète au XIXe, la propriété et en 1895, ils font appel à Alexandre Marcel pour restaurer le château et ses abords. Alexandre s’entiche d’une des filles Bergère avec qui il se marie; on reste ainsi en famille. 🙂 Alexandre Marcel, lauréat du prix d’architecture, réalise une œuvre dans le cadre de l’exposition universelle de 1900 à Paris. Attiré par l’Extrême-Orient, il aménage un jardin mais tout n’est pas encore arrangé à la japonaise. Il faudra attendre les années 80 pour qu’une association de bénévoles redécouvre les éléments mis en place par le Sieur Alexandre. Le parc ouvre ses portes en 1985 et devient jardin japonais par des professeurs de Kyoto et de

Non, ce n’est pas un code ! Gao Bo est un artiste chinois qui est exposé à la Maison Européenne de la Photographie, métro Saint Paul dans le Marais. Il va falloir faire vite car comme toute exposition, ça ne dure qu’un temps. 😉 Ce samedi 25 février, un soleil printanier m’a donné envie d’aller me promener à Paris. J’en ai profité pour me rendre à la MEP. J’avais entendu parlé de Gao Bo et je voulais voir quelques unes de ses œuvres. Le monsieur est un artiste qui marie la photographie, la sculpture et la peinture. Il en fait des œuvres globalement assez glauques. Il a vécu un certain nombre d’évènements assez traumatisants. En effet, on voit la souffrance et la noirceur à travers ses œuvres. Il faut dire que dans son enfance, il a assisté à des exécutions durant la révolution culturelle des années 1970. Il reconnaît qu’il était fasciné par les armes à cette époque là pour prendre conscience quelques années plus tard de ces tragédies. Sur certaines de ses