Pour compléter nos courtes vacances, il y a deux semaines nous nous octroyons un petit week-end à Provins. Nous y étions passés rapidement en 2019 en revenant du festival photo de Montier-en-Der. Provins est une petite ville avec un riche passé au point qu’elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco. Je ne ferai donc pas un trop long post car on peut retrouver sur le net plein d’infos. Ci-dessous ce qu’il faut en retenir. Tout d’abord ce sont les comtes de Champagne qui érigent la ville vers le XIIè siècle. Provins devient au Moyen-Âge une plaque tournant du commerce de luxe avec ses foires renommées. La Grange aux Dîmes donne un aperçu des métiers d’alors à travers des décors et personnages aux habits d’époque. Ces foires avaient une portée qui dépassaient largement les frontières de la France d’aujourd’hui. Outre la Grange aux Dîmes, je conseille de visiter la tour César qui n’a aucun rapport avec notre Jules 😉 . Cette tour construite au XIIè siècle est l’emblème de Provins. Sa

Nieul-sur-l’Autise est un petit village qui nous permet de terminer nos vacances d’été en beauté. Il se trouve à quelques kilomètres de notre pied-à-terre, Coulon, en plein milieu du Marais Poitevin. Malgré une chaleur étouffante, nous découvrons les alentours à la fois natures et culturels. Dans ce petit coin de France, assez plat, le village est calme. Il possède un petit bijou assez peu connu à moins que ce ne soit mon ignorance qui me joue des tours 😉 . Le bijou en question est l’abbaye qui prend une place importante dans le village par ses dimensions et son impressionnante église abbatiale, cloître et bâtiments conventuels. Un peu d’histoire de Nieul-sur-l’Autise Airaud Gassedenier construit l’édifice à partir de 1069 qui portera le nom de Saint Vincent. Il est administré par des chanoines de l’ordre de Saint Augustin. Ils vont entreprendre un vaste chantier afin d’assainir la région assez inhospitalière en ces temps reculés. Ce seront les Marais Poitevin que nous connaissons de nos jours. En 1076, le duc d’Aquitaine confirme

Je ne vais pas vous faire un billet classique sur le Mont Saint-Michel et son abbaye. J’entends par là sur la visite effectuée récemment parce que je ne suis pas sûr d’apporter d’éléments intéressants ; ce serait présomptueux de ma part ! Il y a déjà plein d’écrits sur le sujet à commencer par le site internet institutionnel du lieu. Je vais tenter plutôt de remonter un peu dans le passé à l’origine de sa dénomination. L’histoire commence bien avant à une époque où ce n’était qu’un gros caillou granitique au milieu de la mer ! Il ne s’appelait pas encore le Mont Saint-Michel. Coluche aurait dit qu’il n’y avait ni troquet ni mobylette 😉 On trouve assez peu d’écrits anciens. Le premier fût de Guillaume de Saint-Pair avec son manuscrit « Le Roman du Mont Saint Michel » au XIIe siècle. Un peu plus tard au XVIIe, François-Feu-Ardent rédige « Le livre sur le Mont Saint-Michel », il sera traduit en italien dès 1620. Cependant la Bibliothèque Nationale de

Un Instagrammer que je suis, avait posté une photo du village. Celle-ci a attiré mon attention et je me suis empressé d’aller sur une carte pour voir sa localisation. Béhuard est un village planté au milieu de la Loire, il est comme un nénufar sur l’eau. Nous avions deux options pour rentrer et il tombait juste sur un des trajets. Nous étions allés passer quelques jours du côté de La Rochelle, nous avions donc deux itinéraires possibles : un quasi sur routes express, le deuxième plus école buissonnière. Donc pour revenir sur les Yvelines, le passage par Angers, Le Mans et ensuite la région parisienne me paraissait idéal pour faire une halte d’autant que nous n’étions pas pressés de revenir 😉 . Un peu à la ramasse pour reprendre le boulot. Remontons au Ve siècle où le dénommé Maurice trouve des arguments persuasifs pour évangéliser ce bourg. Depuis, les habitants ont une dévotion sans limite pour la Vierge et ça remonte… Mais il faut attendre le Xe siècle pour que

Ce post présente des témoignages qui datent de très, très,…, très longtemps ! Les photos ne sont pas terribles et ne sont pas là pour démontrer une quelconque qualité de mes talents photographiques 🙂 , loin s’en faut !Elles témoignent seulement d’un passé riche de la Charente mais qui date quelque peu. Dolmens de la Perotte Ces dolmens sont des espaces funéraires. Ils sont estimés entre -5000 et -2000 ans avant JC. Une des photos présente la pierre de couverture comparée à la taille du 4×4 (un peu loin, certes) mais ça donne une idée assez précise des dimensions. A titre d’info, elle ne pèse que 118 tonnes à quelques grammes près 😉 . L’autre dolmen mieux conservé, sur les deux autres photos, est surmonté d’une pierre de couverture qui ne pèse que 42 tonnes environ. Donc de jolis grains de sable… non de calcaire ! Sur ce site, sur environ 500 m et quasi linéairement, il y a deux autres édifices de ce type. Le dernier étant un tumulus