Comme vous avez pu déjà le voir avec mes différents billets, je suis fan des jardins quels qu’ils soient. Et pour ne pas déroger à la règle, nous avons regardé s’il y en avait un dans le secteur. Proche de notre camp de base, les jardins d’eau de Carsac-Aillac dans le Périgord en font partie. On ne pouvait pas passer à côté. Il était assez impensable d’avoir un jardin dans la région avec un tel climat, surtout pour des plantes exotiques. Pourtant, trois amoureux de la nature ont réussi ce pari. Ils ont avec le temps réussi à créer un jardin que l’on trouverait plus facilement au Japon plutôt qu’en France. La particularité de ce jardin est d’avoir fait pousser principalement nénuphars et lotus. L’entrée des jardins donne le ton avec un accueil assez rétro mais beaucoup de charme et en toile de fond l’omniprésence de l’eau. Vous déambulez par un chemin balisé qui vous permet de découvrir plusieurs espaces avec chacun ses caractéristiques. Ces eaux florifères ont permis de

Trois jours avant l’Ascension, nous sommes partis découvrir le pays d’Auge et nous en profitons pour visiter un jardin à l’Anglaise. Quatre hectares de végétation nous attendent !Suite à la levée progressive des restrictions sanitaires, nous en profitons pour sortir de cette torpeur avant le grand rush du 13 mai. Autant dire que ça tombe bien car le temps est de la partie et il y a peu de monde, c’est donc parfait pour nous ! Domaine de Geffosses  Notre pied à terre se trouve au domaine de Geffosses à quelques kilomètres de Pont l’Evêque. Le site est en pleine nature avec un étang et de grands espaces verts pour flâner et se détendre. Le jeune Gustave Flaubert y aurait séjourné ! Sur les conseils de notre hôte, nous irons visiter le lendemain un jardin privé sur la commune de Cambremer plus à l’ouest et quelques villages qui méritent le détour comme Beaumont sur Auge ou encore Beuvron en Auge. Le jardin Un couple de passionnés le conçoit en 1994.

Plus connue sous le nom de salamandre commune, ce petit amphibien se trouvait sur mon chemin durant la promenade. C’était ma première rencontre avec un urodèle de l’année.Il est assez difficile, me semble-t-il, de les rencontrer mais aujourd’hui ce fût mon jour de chance. Il faut dire que l’animal n’est pas excessivement gros. Par ailleurs, sa robe fait qu’il se dissimule assez bien. Plutôt que de regarder les paysages, je contemplais mes pieds 🙁 . En fait, j’étais plongé dans mes pensées lorsque ce petit animal a attiré mon attention. Comme il n’est pas des plus rapides 😉 , il était là en plein soleil et surtout en plein milieu du chemin. Ma première réflexion fût : tu risques gros à rester là. Il semblait mort voire légèrement desséché. Je pris rapidement mon appareil pour immortaliser la bête avant que les Moldus, peu soucieux de la faune , viennent l’écraser. Il faut dire que depuis cette pandémie, ceux-ci se sont trouvés une nouvelle passion qui est la promenade dans les

L’hiver est encore là et en ce début février 2021, la région parisienne se retrouve sous une fine couche de neige. Les Yvelines n’y échappent pas. L’étang des vallées en est un parfait exemple. Le télétravail m’a obligé à rester confiné voire très confiné ! Autant vous dire que le week-end venu, j’ai des démangeaisons dans les jambes. Ce 13 février, le soleil est de la partie alors j’en profite pour aller marcher et me changer les idées. Bien couvert, me voilà parti à l’aventure dans la vallée de Chevreuse. Après quelques kilomètres, je porte mon dévolu sur l’étang des Vallées dans le fin fond de la pampa, il est glacé ce jour là. La réflexion de la lumière sur la surface va peut-être me donner des sujets intéressants. Une ou deux idées me viennent avec ces souches posées là comme des paniers flottants. Ça ressemble à des tourbières et ce côté marécageux fait gambader mon esprit. Le froid pique. Les doigts sur l’appareil auraient tendance à se figer; il

Au cœur de la forêt domaniale d’Orléans, se trouve un espace façonné par l’homme. Ici plusieurs dizaines d’espèces d’arbres, fleurs et végétaux s’y côtoient avec harmonie dans cet arboretum. L’arboretum des Grandes Bruyères voit le jour dans les années 70. Le propriétaire le modèle et le sculpte sur quatorze hectares tandis que le temps fait le reste. Il y plante des essences rares dans un strict respect de l’environnement. Ici, vous ne trouverez pas un seul produit chimique ou engrais. Seules les espèces, qu’elles soient végétales ou animales, font leur travail. En 1991, l’arboretum ouvre au public mais il faudra attendre 2004 pour qu’il soit consacrer jardin remarquable. Le chêne quant à lui est classé arbre remarquable en 2017. Découvrir l’arboretum Le départ de la visite se fait par un jardin à la Française avec tonnelles, fontaines et autres statues de pierre . Ensuite vous entrez dans des espaces plus sauvages à l’anglaise. Le plus extraordinaire, c’est que vous posez les pieds sur un tapis d’un joli gazon fraîchement coupé