Soyons zen !

Effectivement, compte tenu de la période, il vaut mieux rester zen ! Et le jardin de Maulévrier s’y prête assez bien. Mais avant d’aborder la visite proprement dite qui sera principalement en images, remontons un peu dans le temps.

La famille Colbert de Maulévrier fait construire une demeure sur les ruines d’un château féodal au XVIIe siècle. La famille Bergère rachète au XIXe, la propriété et en 1895, ils font appel à Alexandre Marcel pour restaurer le château et ses abords. Alexandre s’entiche d’une des filles Bergère avec qui il se marie; on reste ainsi en famille. 🙂

Alexandre Marcel, lauréat du prix d’architecture, réalise une œuvre dans le cadre de l’exposition universelle de 1900 à Paris. Attiré par l’Extrême-Orient, il aménage un jardin mais tout n’est pas encore arrangé à la japonaise. Il faudra attendre les années 80 pour qu’une association de bénévoles redécouvre les éléments mis en place par le Sieur Alexandre. Le parc ouvre ses portes en 1985 et devient jardin japonais par des professeurs de Kyoto et de Niigata.

Le parc tel qu’il est, s’assimile à la période Edo ou Tokugawa. Cette période historique du Japon est un repli du pays sur lui-même. Seules la chine, la Corée et les Provinces-Unies commercent avec lui. Ces pays n’acceptent pas les européens sur le sol sous peine de mort. Nous sommes dans les années 1600. Côté art, c’est l’âge d’or du Kabuki, sorte de théâtre extrêmement expressif et du Ukiyo-e, peintures populaires et narratives connues sous le terme d’estampes.

Aujourd’hui, l’histoire lointaine se trouve ici dans un concentré de calme et de sérénité sauf qu’il y a du monde. Il sera donc difficile de rester entièrement zen. 😉 .

Visite du jardin en quelques clichés :

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