Roseraie de L’Haÿ les Roses

Jules Gravereaux est un homme riche mais surtout jeune retraité de 48 ans (Pourquoi ça ne m’est pas arrivé 🙁 ). Il crée une roseraie à l’Haÿ les Roses.

Pourtant, il est le fils d’un menuisier qui fait carrière chez M et Mme Boucicaut. Vous connaissez ? Ce couple est propriétaire du Bon Marché, rien que ça ! Donc, à 48 ans Jules se retrouve plein aux as et il a un violon d’Ingres, la photographie. Ce monsieur commence à me plaire. Cependant sa dulcinée, voyant qu’il est souvent enfermé dans sa chambre noire, trouve le moyen, par des artifices purement féminins, de le sortir de son antre et lui demande de lui réaliser un jardin. C’est ainsi que naît en 1894, la roseraie de L’Haÿ qui deviendra par la suite L’Haÿ les Roses à quelques kilomètres de Paris.

Devant une collection déjà importante, il fait appel à un paysagiste, Edouard André, qui lui réalise ainsi la première roseraie au monde en 1899. Il a donc laissé tomber la photographie le bougre, mais en contre partie il acquiert une renommée internationale.

En 1910, il a réuni toutes les formes du genre Rosa connues à cette époque, soit la bagatelle de 8000 types différents et tout ça, bien sûr, trié, rangé et étiqueté !

C’est une balade à faire mais pas avant l’année prochaine maintenant lorsque les roses seront à nouveau en pleine floraison; c’est à dire fin mai début juin. A partir de mi-juillet, le temps attaque l’éphémère, les couleurs passent, la fragrance disparaît et les pétales tombent. Donc prochaine visite, l’année prochaine.