Le Désert de RETZ
A quelques kilomètres de Paris se trouve un jardin particulier et peu connu : le Désert de Retz.
Il faut remonter au XVIIIème siècle. Un homme riche, il vécu de ses rentes, acheta en lisière de la forêt Royale de Marly quelques hectares de terrain et y fit un jardin à l’anglaise.
Monsieur de Monville, je vous passe toute sa série de prénoms, est cultivé, sportif et coureur de jupons. Il possède un hôtel particulier boulevard Malesherbes aujourd’hui disparu. En mal de quiétude il s’offre un vaste terrain qu’il aménage avec des « fabriques » qui vont du style grec, romain mais aussi de l’époque des Pharaons pour finir sur un style japonais ou une construction qui dénote pour l’époque : « la colonne détruite ». On y trouve aussi des arbres aux essences rares.
Depuis, le lieu est tombé quasiment dans l’oubli malgré la loi Malraux qui fut créée en référence au délabrement du Désert de Retz.
Aujourd’hui, le sauvetage revient à la commune de Chambourcy en espérant que cette dernière trouvera des fonds pour rénover les différents monuments en ruine ou disparus.
Les visites se font pour l’instant avec l’aide d’un guide et sur rendez-vous, le lieu étant fermé au public.
Pour en savoir plus, c’est par ICI
Bonjour,
Merci d’avoir attiré l’attention sur ce lieu hors du commun qu’est le Désert de Retz, héritage du siècle des Lumières.
Je me permets d’apporter quelques précisions… Le Désert de Retz n’est pas « à l’anglaise » mais un jardin anglo-chinois. Il n’y a aucune fabrique « japonaise », Monville avait fait construire une maison chinoise. Quant à « l’époque des pharaons », elle est symbolisée par une « Glacière en forme de pyramide ».
Pour qui veut découvrir l’histoire de ce jardin extraordinaire et de son créateur, un livre très documenté et très illustré est paru en septembre 2009 aux éditions de l’éclat, intitulé
« Le Désert de Retz, paysage choisi ».
Bien à vous,
Chloé R.
Bonsoir et merci pour ces précisions qui complètent ma courte description.