arboretum d'ingrannes

L’arboretum des Grandes Bruyères

Au cœur de la forêt domaniale d’Orléans, se trouve un espace façonné par l’homme. Ici plusieurs dizaines d’espèces d’arbres, fleurs et végétaux s’y côtoient avec harmonie dans cet arboretum.

L’arboretum des Grandes Bruyères voit le jour dans les années 70. Le propriétaire le modèle et le sculpte sur quatorze hectares tandis que le temps fait le reste. Il y plante des essences rares dans un strict respect de l’environnement. Ici, vous ne trouverez pas un seul produit chimique ou engrais. Seules les espèces, qu’elles soient végétales ou animales, font leur travail. En 1991, l’arboretum ouvre au public mais il faudra attendre 2004 pour qu’il soit consacrer jardin remarquable. Le chêne quant à lui est classé arbre remarquable en 2017.

Découvrir l’arboretum

Le départ de la visite se fait par un jardin à la Française avec tonnelles, fontaines et autres statues de pierre . Ensuite vous entrez dans des espaces plus sauvages à l’anglaise. Le plus extraordinaire, c’est que vous posez les pieds sur un tapis d’un joli gazon fraîchement coupé et d’un vert soutenu. J’ai l’impression de marcher sur un tapis de velours. Entouré de bruyères aux couleurs vives et variées, je continue ma découverte. Au bout de cette première déambulation, j’arrive sur un chêne d’un âge plus que respectable qui, à lui seul, couvre une bonne superficie.

Plus loin, je tombe sur un jardin zen avec son petit plan d’eau. Les érables du Japon apportent une touche colorée. Il vous permet de passer un moment de quiétude ou seule la brise dans les arbres vient troubler cette zénitude. C’est aussi l’occasion de tourner autour du plan d’eau pour avoir des angles différents. Je continue ma promenade toujours sur un tapis moelleux et rejoins l’espace américain où d’autres essences se sont développées.

L’arboretum des Grandes Bruyères vous permettra de découvrir des espèces comme les cornouillers, magnolias et autres conifères. Mais pas que car une multitude de fleurs aux noms tous aussi exotiques vous ferons découvrir une flore exceptionnelle. Quant à la faune, il faisait assez chaud et nous n’avons pas pu en apprécier toute la diversité. Quelques rares gazouillis ont néanmoins titillé nos tympans.

Liens :
regarder, sentir, écouter

– lien vers le site de l’arboretum : ici

7 Comments

  1. patrick dit :

    splendide série et infos merci du partage

  2. yoshimiparis dit :

    s’il n’avait pas été si loin pour moi, je l’aurais tres certainement visité
    Mais j’ai un autre arboretum pas tres loin de mon domicile , celui de la vallée aux Loups 😀
    Tu nous offres la de belles images, tu es en vacances ?

    • patrick L. dit :

      Bonjour Yoshimiparis, Effectivement il y a celui-là pas loin de chez nous. J’y vais de temps en temps. Peut-être aurons-nous l’occasion de se croiser. A bientôt.

  3. yoshimiparis dit :

    je pense que nous nous sommes rencontré l’année dernière (sans savoir encore qui nous étions) il me semble, en plein été (je mangeais mon déjeuner assise sur un banc)

    • patrick L. dit :

      Bonjour Yoshimiparis,
      Peut-être, effectivement, mais je ne me souviens pas très bien car très accaparé à regarder la flore et une peintre qui faisait un tableau du cèdre bleu pleureur.

  4. Torii | dit :

    […] A quelques kilomètres d’Orléans, cet arboretum des grandes bruyères permet de découvrir différents paysages du monde de l’Amérique jusqu’à l’Asie. Ce Torii bien que petit donne un charme et un esprit zen. Loin du bruit et autre brouhaha, c’est quelques heures de calme qui vous attendent. Pour plus de détail, voici un article que j’avais écrit ici […]

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