Jardin du petit Bordeaux
Près de la ville du Le Mans, je vous invite à découvrir un jardin en pleine forêt, c’est Jardin du petit Bordeaux.
Près de la ville du Le Mans, je vous invite à découvrir un jardin en pleine forêt, c’est Jardin du petit Bordeaux.
Ce petit village perché sur un coteau domine la Charente. Il se trouve à quelques kilomètres d’Angoulême et offre un beau point de vue sur la vallée. Nous sommes aux portes du cognaçais, région viticole connue pour son cognac et le pineau des Charentes. Il est connu pour sa pêche à l’anguille. En soi, le village ne paie pas de mine mais il a une particularité relative à la pêche à l’anguille. En effet, la pêche à l’anguille d’avalaison était une spécialité. Cette pêche s’appelait alors « essac ». Nous pouvons aussi trouver le terme d’anguillard. Il serait d’origine indo-européen et découlerait de esok. Avec l’évolution, il serait devenu esako dans les langues celtiques médiévales pour finir par essac en gaulois. Le terme initial indiquait un poisson capable de remonter la rivière. Ces pêcheries étaient construites sur une digue. Il faut remonter au XIV ème siècle pour trouver des traces et plus particulièrement en l’an 1331 où Geoffroy de Vaux a arrenté les moulins avec essacs. La pêche à l’anguille d’avalaison est
Samedi 25 juillet fût notre deuxième vraie sortie. La première étant celle de la visite de l’arboretum du parc des Bruyères ici. C’est l’occasion de découvrir la vie de Jules Michelet et de sa retraite au château de Vascoeuil. Nous sommes dans le fin fond de l’Eure pas très loin de Lyons-La-Forêt. Le temps est maussade, la température correcte mais sans plus. Nous revisitons rapidement le village de Lyons avant d’aller visiter le château. Jules Michelet découvre cette demeure en 1841 par l’intermédiaire de son futur gendre Alfred Dumesnil. Il s’y installe et campe son cabinet de travail en haut de la tour octogonale. Il y réalise la plupart de ses œuvres sur l’histoire de France et de la Révolution française. Son séjour s’étendra de 1841 à 1861. Dans une annexe, un musée lui est consacré. Cependant compte tenu de la Covid, nous n’avons pas pu visiter son bureau qui, semble-t-il, est reconstitué à l’identique. A noter que j’ai mis en C majuscule à Covid comme il se doit même
Au cœur de la forêt domaniale d’Orléans, se trouve un espace façonné par l’homme. Ici plusieurs dizaines d’espèces d’arbres, fleurs et végétaux s’y côtoient avec harmonie dans cet arboretum. L’arboretum des Grandes Bruyères voit le jour dans les années 70. Le propriétaire le modèle et le sculpte sur quatorze hectares tandis que le temps fait le reste. Il y plante des essences rares dans un strict respect de l’environnement. Ici, vous ne trouverez pas un seul produit chimique ou engrais. Seules les espèces, qu’elles soient végétales ou animales, font leur travail. En 1991, l’arboretum ouvre au public mais il faudra attendre 2004 pour qu’il soit consacrer jardin remarquable. Le chêne quant à lui est classé arbre remarquable en 2017. Découvrir l’arboretum Le départ de la visite se fait par un jardin à la Française avec tonnelles, fontaines et autres statues de pierre . Ensuite vous entrez dans des espaces plus sauvages à l’anglaise. Le plus extraordinaire, c’est que vous posez les pieds sur un tapis d’un joli gazon fraîchement coupé
Après cette vie mise en pause, j’ai éprouvé un vif désir de redécouvrir sous un oeil nouveau la nature pour mieux la regarder, l’écouter et la sentir. Je ne sais pas pour vous mais suite au « déconfinement », je suis retourné essentiellement dans la nature loin de la cohue de la ville. J’y ai vu une complexité où on décèle la richesse de la flore et de la faune. Tout semble y vivre en harmonie même si la réalité est plus subtile. Je me suis attardé à regarder la luxuriance et la diversité des plantes, des arbres mais aussi celle des bruits et des senteurs. Mon attention n’avais pas prêté, sinon peu, attention à ces choses aussi intensément qu’aujourd’hui. Je ne sais pas si c’est une prise de conscience que la vie peut tenir qu’à un fil mais ces sorties ont éveillé en moi des sens que j’utilisais avec parcimonie. Bizarrement ils ont pris une autre dimension. Il me semble qu’ils sont un peu plus aiguisés mais en tout cas un