Je ne vais pas vous faire un billet classique sur le Mont Saint-Michel et son abbaye. J’entends par là sur la visite effectuée récemment parce que je ne suis pas sûr d’apporter d’éléments intéressants ; ce serait présomptueux de ma part ! Il y a déjà plein d’écrits sur le sujet à commencer par le site internet institutionnel du lieu. Je vais tenter plutôt de remonter un peu dans le passé à l’origine de sa dénomination. L’histoire commence bien avant à une époque où ce n’était qu’un gros caillou granitique au milieu de la mer ! Il ne s’appelait pas encore le Mont Saint-Michel. Coluche aurait dit qu’il n’y avait ni troquet ni mobylette 😉 On trouve assez peu d’écrits anciens. Le premier fût de Guillaume de Saint-Pair avec son manuscrit « Le Roman du Mont Saint Michel » au XIIe siècle. Un peu plus tard au XVIIe, François-Feu-Ardent rédige « Le livre sur le Mont Saint-Michel », il sera traduit en italien dès 1620. Cependant la Bibliothèque Nationale de

Tout au sud de la Charente à quelques kilomètres de Barbezieux, à Touvérac plus précisément, il existe un espace protégé qui mérite le détour. Même s’il est souhaitable qu’il ne soit pas trop divulgué pour des questions de protection, il faut reconnaître que c’est paradisiaque. Ce sont les lacs bleus de Guizengeard. Je suis né en Charente à Angoulême pour être précis, il y a déjà un paquet de décennies. 🙁 Pourtant je m’aperçois que je découvre encore des endroits qui m’étaient inconnus jusqu’à présent. Comme quoi il n’y a pas forcément besoin d’aller aux antipodes ! C’est là à quelques kilomètres de vos souvenirs d’enfance. Je découvre ce lieu en suivant une blogueuse, Madame Oreille, qui me fait découvrir cet endroit lors de son séjour dans la région. Nous passons quelques jours chez papa maman en cette fin août 2021. Notre lieu de villégiature est à Montbron à environ 80 km de notre destination. Durant une de ces journées, nous partons avec le pique-nique que nous dégustons installés comme

En Périgord noir, les villages de caractère ne manquent pas et ils sont tous plus intéressants les uns que les autres. Saint Amand de Coly n’y déroge pas. Situé dans l’est de la Dordogne, il est traversé par la rivière Chironde sous-affluent de la Vézère. Revenons quelques années en arrière. Son nom vient de celui d’un ermite du VIème siècle venu, comme on s’en doute, évangéliser le coin. Il aurait vécu dans une grotte à côté du village qui se construit. Les premières notifications mentionnent l’existence d’un monastère pour la première fois qu’en 1047. Cependant, il faudra attendre 1124 pour que l’abbé Guillaume fasse construire l’abbatiale d’ordre augustinien. Cet ordre est basé sur les règles de Saint Augustin. Pourtant Saint Augustin ne voulut jamais en faire un ordre, ironie de l’histoire. Au XIIIème, l’abbaye est à son apogée, la guerre de cent ans en fait le monument le plus fortifié du Périgord. Mais ça décadence viendra des guerres bien sûr mais surtout de la nomination des abbés par le roi.

Comme vous avez pu déjà le voir avec mes différents billets, je suis fan des jardins quels qu’ils soient. Et pour ne pas déroger à la règle, nous avons regardé s’il y en avait un dans le secteur. Proche de notre camp de base, les jardins d’eau de Carsac-Aillac dans le Périgord en font partie. On ne pouvait pas passer à côté. Il était assez impensable d’avoir un jardin dans la région avec un tel climat, surtout pour des plantes exotiques. Pourtant, trois amoureux de la nature ont réussi ce pari. Ils ont avec le temps réussi à créer un jardin que l’on trouverait plus facilement au Japon plutôt qu’en France. La particularité de ce jardin est d’avoir fait pousser principalement nénuphars et lotus. L’entrée des jardins donne le ton avec un accueil assez rétro mais beaucoup de charme et en toile de fond l’omniprésence de l’eau. Vous déambulez par un chemin balisé qui vous permet de découvrir plusieurs espaces avec chacun ses caractéristiques. Ces eaux florifères ont permis de

Un Instagrammer que je suis, avait posté une photo du village. Celle-ci a attiré mon attention et je me suis empressé d’aller sur une carte pour voir sa localisation. Béhuard est un village planté au milieu de la Loire, il est comme un nénufar sur l’eau. Nous avions deux options pour rentrer et il tombait juste sur un des trajets. Nous étions allés passer quelques jours du côté de La Rochelle, nous avions donc deux itinéraires possibles : un quasi sur routes express, le deuxième plus école buissonnière. Donc pour revenir sur les Yvelines, le passage par Angers, Le Mans et ensuite la région parisienne me paraissait idéal pour faire une halte d’autant que nous n’étions pas pressés de revenir 😉 . Un peu à la ramasse pour reprendre le boulot. Remontons au Ve siècle où le dénommé Maurice trouve des arguments persuasifs pour évangéliser ce bourg. Depuis, les habitants ont une dévotion sans limite pour la Vierge et ça remonte… Mais il faut attendre le Xe siècle pour que